En 2008, la crise financière a marqué un véritable bouleversement dans le monde. Elle partait des États-Unis et représentait un véritable impact sur l’économie mondiale. Et cette crise était particulièrement due au crédit subprime qui a été accordé à beaucoup d’Américains par la Banque centrale des États-Unis. Si vous n’avez pas encore entendu parler du crédit subprime, nous allons vous en toucher quelques mots.
Crédit subprime : c’est quoi exactement ?
Lorsqu’une personne achète une maison, elle le fait habituellement par l’intermédiaire d’une demande de crédit immobilier. Si tel est votre cas, cela signifie que vous allez devoir rembourser une somme déterminée tous les mois à l’organisme emprunteur avec des intérêts.
S’il arrive que vous ne puissiez plus rembourser, cela s’appelle un défaut de payement. Si le risque que vous fassiez défaut est faible, nous pouvons appeler cela un crédit prime.
Mais si le risque que vous fassiez défaut est plus élevé en raison de votre situation et du montant du prêt, cela s’appelle un crédit subprime. Cela veut donc dire que l’emprunt est risqué.
Impact du crédit subprime aux États-Unis
Au début des années 2000, le crédit subprime est devenu populaire. Cela est dû à deux raisons bien précises :
- Les taux d’intérêt bas de l’époque ;
- Les avantages du marché immobilier.
Les taux d’intérêt
En économie, les taux d’intérêt sont les moyens qui permettent aux investisseurs de gagner de l’argent. À cause de ces taux faibles, le bon du trésor (qui consiste à racheter une part de la dette d’un État) ne rapporte plus rien pour les investisseurs. Étant donné que les investisseurs ont besoin de gagner de l’argent, ils commencent à se tourner dans le secteur de l’immobilier américain.
Le marché immobilier
Au début du millénaire, il y a donc eu plusieurs facteurs qui ont entrainé le boum du crédit subprime. Tout d’abord, les politiques ont incité les ménages à acheter une maison. Dans un même temps, ils ont également incité les banques à leur prêter de l’argent.
Dans un autre côté, la plupart des investisseurs commencent à penser que l’investissement dans l’immobilier ne présente aucun risque. De plus, ce sentiment est renforcé par le système de l’hypothèque. Tous ces éléments entrainent donc ce que l’on appelle le crédit subprime.
L’hypothèque est le document qui est donné par les emprunteurs stipulant que l’incapacité de payer les mensualités entraine la saisie et la vente directe du bien immobilier par le créancier.
La titrisation
La titrisation est un concept qui consiste à transformer les créances des banques en titres. Les investisseurs ont donc la possibilité de devenir propriétaires des créances immobilières des banques. Pour cela, il leur suffit d’acheter un titre.
De ce fait, la demande des titres ne cesse d’augmenter dans les années 2000. De ce fait, les banques sont obligées d’avoir recours à l’attribution du crédit subprime de manière fréquente pour répondre aux demandes des investisseurs.
Pendant plusieurs années, les investisseurs ont donc spéculé et ont gagné beaucoup d’argent grâce à l’immobilier. Et comme la demande augmente, les prix des biens immobiliers ne cessent de s’accroitre de manière considérable, c’est ce que l’on appelle la bulle spéculative.
Le problème avec les bulles c’est qu’elles finissent par éclater. En 2006, le nombre de défauts de payement commence logiquement à augmenter.
À ce moment-là, le crédit subprime total des Américains s’élève à 600 milliards de dollars. Cela représente un quart du total des crédits distribués aux États-Unis. De ce fait, il reste beaucoup de maisons à acheter et beaucoup moins d’acheteurs.
Les investisseurs commencent à arrêter d’acheter des créances et les banques se retrouvent avec des crédits que plus personne n’est dans l’obligation de rembourser. Plusieurs banques aux États-Unis et dans d’autres pays du monde font faillite.
Nous pouvons donc constater que le crédit subprime a eu un réel impact sur la crise financière traversée dans le début des années 2000.